- pucier
-
pucier [ pysje ] n. m.• 1611; de puce♦ Fam. Lit. « Il lui faut ses dix heures de pucier » (Barbusse).
● pucier nom masculin (de puce) Populaire. Lit.⇒PUCIER, subst. masc.Pop. Lit. Moi j'ai pas besoin de grand-chose; elle non plus. Trois chaises et un pucier (SARTRE, Mort ds âme, 1949, p. 286).— P. méton. Sommeil. Il lui faut ses dix heures de pucier, tout comme à un mignard. Sans ça, monsieur a la cosse toute la journée (BARBUSSE, Feu, 1916, p. 25).Prononc.:[pysje]. Homon. pucier (s.v. puce rem. 3). Étymol. et Hist. 1881 « lit » (RICHEPIN, Chans. gueux, p. 289). Prob. issu, par altér. sous l'infl. de puce, de poussier « lit » (1841, LUCAS, Les dangers de la prostitution ds ESN. 1966), lui-même issu de pous (d'où poussière) au sens de « balle de blé » (v. FEW t. 9, p. 523b et CELLARD-REY); plutôt que dér. de puce; suff. -ier (v. FEW t. 9, p. 569b).1. pucier [pysje] n. m.ÉTYM. 1611; de puce.❖♦ Familier.1 (1890). Lit.1 Il lui faut ses dix heures de pucier, tout comme à un mignard. Sans ça, monsieur a la cosse toute la journée.H. Barbusse, le Feu, I, II.2 (1907). Matelas plein de puces, paillasse.2 Darat, la vernisseuse (…) avait approuvé la grève et apportait sa paillasse pour coucher dans l'usine. Schmutt lui infligea une grande déception : — Reprend ton pucier. Pas de femme de nuit.Pierre Hamp, la Peine des hommes (Moteurs), p. 115.————————2. pucier [pysje] n. m.ÉTYM. Attesté XXe; réfection du fém. pulciere (1568), pucière (1842), de puce.❖♦ Régional. Plantain des sables à fleurs roses, cultivé pour ses graines (syn. : herbe aux puces).
Encyclopédie Universelle. 2012.